ce blog s’intéresse à donner des cours et des exercices du jeu d’échecs,ainsi que toute l'actualité concernant ce jeu de réflexion par excellence.
mercredi 3 décembre 2014
lundi 1 décembre 2014
Conseils pour progresser aux échecs
Si vous débutez aux échecs, vous vous rendrez probablement très vite compte que la connaissance des rêgles seules ne suffit pas à jouer correctement, et si vous avez perdu quelques parties, vous vous demanderez certainement mais que savait mon adversaire que je ne savais pas ? Le but de cette page est de vous donner quelques conseils pour progresser.
I.
Connaître les 3 phases d'une partie
La première conditions nécessaire pour mieux jouer est de savoir qu'une partie d'échecs est composée de plusieurs phases, dont les limites dépendent du type de position et ne sont pas forcément bien définies, et qui chacune nécessite une façon de jouer particulière. Ces 3 phases sont:
- le début de la partie, appelé l'ouverture, dont le but principal est la "mise en ordre de bataille" des pièces (on parle de développement des pièces), et la mise en sécurité du roi (en général en roquant, de préférence du côté le moins dangereux)
- le milieu de partie, dans lequel vous utiliserez vos pièces dans le but de réaliser un ou plusieurs plans, le plan ultime pouvant être une attaque de mat, mais un plan intermédiaire pouvant être simplement la maîtrise de certaines cases importantes
- la fin de partie, ou finale, qui débute lorsque le matériel en présence a été réduit par des échanges successifs, et dont le but est souvent (mais pas toujours), la conduite d'un pion à dame
Ces 3 phases nécessitent toutes des connaissances particulières.
La première conditions nécessaire pour mieux jouer est de savoir qu'une partie d'échecs est composée de plusieurs phases, dont les limites dépendent du type de position et ne sont pas forcément bien définies, et qui chacune nécessite une façon de jouer particulière. Ces 3 phases sont:
- le début de la partie, appelé l'ouverture, dont le but principal est la "mise en ordre de bataille" des pièces (on parle de développement des pièces), et la mise en sécurité du roi (en général en roquant, de préférence du côté le moins dangereux)
- le milieu de partie, dans lequel vous utiliserez vos pièces dans le but de réaliser un ou plusieurs plans, le plan ultime pouvant être une attaque de mat, mais un plan intermédiaire pouvant être simplement la maîtrise de certaines cases importantes
- la fin de partie, ou finale, qui débute lorsque le matériel en présence a été réduit par des échanges successifs, et dont le but est souvent (mais pas toujours), la conduite d'un pion à dame
Ces 3 phases nécessitent toutes des connaissances particulières.
II.
Apprendre les bases tactiques du jeu
La tactique aux échecs peut être définie comme l'exécution, dans des positions particulières, d'une combinaison de coups dans le but d'obtenir un avantage important. Cet avantage peut être le mat, un gain de matériel, ou un autre avantage tel que des faiblesses graves dans la position ennemie. Certaines combinaisons peuvent servir à annuler dans une position inférieure, par exemple en obtenant un échec perpétuel.
Ces bases vous permettront d'éviter les pièges les plus fréquents, mais aussi de ne pas louper un gain facile contre un adversaire moins fort que vous.
La tactique aux échecs peut être définie comme l'exécution, dans des positions particulières, d'une combinaison de coups dans le but d'obtenir un avantage important. Cet avantage peut être le mat, un gain de matériel, ou un autre avantage tel que des faiblesses graves dans la position ennemie. Certaines combinaisons peuvent servir à annuler dans une position inférieure, par exemple en obtenant un échec perpétuel.
Ces bases vous permettront d'éviter les pièges les plus fréquents, mais aussi de ne pas louper un gain facile contre un adversaire moins fort que vous.
III.
Connaître quelques aspects de la
stratégie aux échecs
La stratégie consiste à positionner ses pièces dans le but de réaliser un plan à plus ou moins long terme. Ce plan est souvent dicté par les faiblesses de l'adversaire, par exemple l'affaiblissement du roque ou une mauvaise structure de pions.
La stratégie consiste à positionner ses pièces dans le but de réaliser un plan à plus ou moins long terme. Ce plan est souvent dicté par les faiblesses de l'adversaire, par exemple l'affaiblissement du roque ou une mauvaise structure de pions.
IV.
Ne jouez pas trop vite
Même s'il peut être amusant de jouer des parties rapides, vous avez justement la possibilité sur notre site de prendre votre temps pour jouer. Prendre son temps signifie réfléchir à chaque coup, plus ou moins de la façon suivante:
- qu'a joué mon adversaire ? Menace-t-il de prendre une de mes pièces ? Suis-je en échec ? Peut-il me mettre en échec au coup suivant ?
- si votre adversaire ne semble pas vous menacer directement, demandez-vous à quoi sert le coup qu'il a joué. Veut-il mettre en jeu une pièce ? Pourra-t-il vous attaquer avec cette pièce au coup suivant ? Veut-il amener ces pièce près de votre roi ? Veut-il amener une tour dans votre camp par une colonne ouverte ?
- demandez-vous alors ce que vous pouvez jouer en réponse au coup de votre adversaire. Pouvez-vous protéger votre pièce ? La déplacer ? Le plan de votre adversaire est-il vraiment dangereux, ou est-ce un coup d'épée dans l'eau ? Pouvez-vous contre-carrer ce plan ?
- quels sont les coups que vous pouvez jouer ? Envisagez tous les coups raisonnables en réponse à votre adversaire. Pour chaque coup que vous envisagez, n'oubliez pas de vous demander si une de vos pièce est en prise.
- afin de ne pas oublier de pièce en prise, j'essaie en général de garder en tête les lignes contrôlées par l'adversaire. Par exemple: le fou de mon adversaire contrôle la diagonale a1-h8. Il est dangereux de mettre une pièce sur cette diagonale.
Même s'il peut être amusant de jouer des parties rapides, vous avez justement la possibilité sur notre site de prendre votre temps pour jouer. Prendre son temps signifie réfléchir à chaque coup, plus ou moins de la façon suivante:
- qu'a joué mon adversaire ? Menace-t-il de prendre une de mes pièces ? Suis-je en échec ? Peut-il me mettre en échec au coup suivant ?
- si votre adversaire ne semble pas vous menacer directement, demandez-vous à quoi sert le coup qu'il a joué. Veut-il mettre en jeu une pièce ? Pourra-t-il vous attaquer avec cette pièce au coup suivant ? Veut-il amener ces pièce près de votre roi ? Veut-il amener une tour dans votre camp par une colonne ouverte ?
- demandez-vous alors ce que vous pouvez jouer en réponse au coup de votre adversaire. Pouvez-vous protéger votre pièce ? La déplacer ? Le plan de votre adversaire est-il vraiment dangereux, ou est-ce un coup d'épée dans l'eau ? Pouvez-vous contre-carrer ce plan ?
- quels sont les coups que vous pouvez jouer ? Envisagez tous les coups raisonnables en réponse à votre adversaire. Pour chaque coup que vous envisagez, n'oubliez pas de vous demander si une de vos pièce est en prise.
- afin de ne pas oublier de pièce en prise, j'essaie en général de garder en tête les lignes contrôlées par l'adversaire. Par exemple: le fou de mon adversaire contrôle la diagonale a1-h8. Il est dangereux de mettre une pièce sur cette diagonale.
V.
Utilisez un vrai échiquier
Pour les coups de routine, je réfléchis directement sur mon écran avant de jouer mon coup, mais pour certaines positions critiques, je préfère reporter la position sur un vrai échiquier de type compétition (l'échiquier en marbre du salon n'est pas forcément génial). Il me semble en effet que je réfléchis mieux sur un vrai échiquier, peut-être parce que les ordinateurs n'existaient pas quand j'ai appris à jouer.
Par position critique, vous pouvez inclure toute position dans laquelle vous pensez avoir plusieurs bon coups (en général il y en a un meilleur que les autres), au contraire les positions dans lesquelles vous ne savez plus quoi jouer, et de façon plus générale les positions dans lesquelles une décision importante doit être prise (par exemple dois-je accepter l'ouverture de la colonne ou vaut-il mieux fermer la position ?, ...)
Reporter les positions sur un échiquier peut sembler fastidieux, mais c'est aussi un bon exercice de vision du jeu et une façon de ne pas jouer trop vite.
Pour les coups de routine, je réfléchis directement sur mon écran avant de jouer mon coup, mais pour certaines positions critiques, je préfère reporter la position sur un vrai échiquier de type compétition (l'échiquier en marbre du salon n'est pas forcément génial). Il me semble en effet que je réfléchis mieux sur un vrai échiquier, peut-être parce que les ordinateurs n'existaient pas quand j'ai appris à jouer.
Par position critique, vous pouvez inclure toute position dans laquelle vous pensez avoir plusieurs bon coups (en général il y en a un meilleur que les autres), au contraire les positions dans lesquelles vous ne savez plus quoi jouer, et de façon plus générale les positions dans lesquelles une décision importante doit être prise (par exemple dois-je accepter l'ouverture de la colonne ou vaut-il mieux fermer la position ?, ...)
Reporter les positions sur un échiquier peut sembler fastidieux, mais c'est aussi un bon exercice de vision du jeu et une façon de ne pas jouer trop vite.
VI.
Revoyez vos parties
Sur certains sites internet,vous pouvez revoir vos parties une fois terminées. Sauf si vous avez simplement laissé votre dame en prise, il est utile,lorsque vous perdez une partie, de vous demander quelle a été votre erreur(ou vos erreurs!).
Sur certains sites internet,vous pouvez revoir vos parties une fois terminées. Sauf si vous avez simplement laissé votre dame en prise, il est utile,lorsque vous perdez une partie, de vous demander quelle a été votre erreur(ou vos erreurs!).
jeudi 20 novembre 2014
mercredi 19 novembre 2014
COMMENT PRATIQUER UNE OUVERTURE D'ECHEC?
L'ouverture et les principes généraux du développement
La façon de commencer une partie d'échecs conditionne
tout son déroulement. La méconnaissance des principes et des mécanismes de
l'ouverture fait tomber le joueur inexpérimenté dans des positions perdantes
dès les premiers coups.
1) Quel est le but
de l'ouverture aux échecs ?
Le but principal
et premier de toute bonne ouverture est de mettre les pièces en jeu afin d'être
en mesure de répondre aux actions de l'adversaire et d'attaquer soi-même. La
mise en jeu doit s'effectuer avec rapidité et efficacité. Chaque temps est important ! Les
coups inutiles ne servant en rien le développement, les coups répétés d'une
même pièce qui doit se replier devant les attaques adverses ou qui erre de case
en case sans trouver un poste satisfaisant, les attaques prématurées avec un
matériel insuffisant n'aboutissant qu'à perdre du temps, doivent être
absolument exclus. (Albéric O'Kelly de Galway. Les leçons d'un champion. Tome
1 Progresser rapidement. Grasset.) Le début de partie ressemble à un mécano dont les
premières pièces s'accrochent au centre de l'échiquier ; de la fiabilité de
votre montage dépendra le succès de votre partie.
Nous savons qu'on
ne peut prétendre à la victoire sans :
1) la domination du centre,
2) le développement rapide des pièces,
3) la sécurité du Roi,
4) la concentration de forces supérieures sur un point donné.
2) le développement rapide des pièces,
3) la sécurité du Roi,
4) la concentration de forces supérieures sur un point donné.
Toutes les
ouvertures essaient de remplir ces conditions et d'empêcher l'adversaire d'en
faire autant. Dans l'ouverture, les blancs peuvent s'accorder plus de liberté
de manoeuvres que les noirs, car s'ils perdent un temps, le pire qui puisse
leur arriver, c'est que les Noirs égalisent ; mais les Noirs, avec déjà un
temps de retard, sont sur la défensive et s'ils en perdent un autre, ils
mettent leur partie en danger car ils se trouvent alors avec deux temps de
retard et cela peut très bien être pour eux un point de non-retour.
Respectons
l'expérience de centaines de maîtres qui nous enseignent que : il
faut contrôler le centre et en disputer la domination à l'adversaire. Développez
vos pièces harmonieusement. Chaque coup doit faire partie d'un plan. Les pièces
doivent travailler en équipe. Les coups de pions sont très importants parce
qu'ils sont définitifs, les pions ne pouvant revenir en arrière. Plus un pion
avance, plus il accroît sa puissance d'attaque, mais par contre, sa force
défensive diminue. On ne joue pas un pion sans savoir pourquoi !
- Ne perdez
surtout pas votre temps à capturer un pion inoffensif ; on considère que deux
temps valent souvent plus qu'un pion dans l'ouverture.
- Ne sacrifiez pas de matériel sans raison, mais n'hésitez pas à investir un petit pion dans l'ouverture si vous obtenez de bonnes compensations, telles que : Une grande avance de développement et la possibilité d'ouvrir des lignes ; L'éloignement pour plusieurs temps de la Dame adverse ; Le déroquage le Roi ennemi ; Une forte attaque!
- Ne sacrifiez pas de matériel sans raison, mais n'hésitez pas à investir un petit pion dans l'ouverture si vous obtenez de bonnes compensations, telles que : Une grande avance de développement et la possibilité d'ouvrir des lignes ; L'éloignement pour plusieurs temps de la Dame adverse ; Le déroquage le Roi ennemi ; Une forte attaque!
2) Quels sont les principes
généraux des ouvertures ?
- Avancez un ou deux pions, mais
pas plus. Les mouvements de pions ne sont pas des coups de développement !
- Sortez vos pièces en gardant comme objectif l'occupation et/ou le contrôle du centre.
- N'abandonnez jamais le contrôle du centre à votre adversaire !
- Sortez vos pièces mineures en premier. Le développement des Tours viendra ensuite et la Dame ne s'aventurera qu'exceptionnellement au-delà de la 2 ème rangée dans les premiers coups.
- Ne bougez pas plusieurs fois la même pièce dans l'ouverture. [Il existe beaucoup d'exceptions à cette règle]
- Sortez les Cavaliers avant les Fous ! Pourquoi ?... Et bien, si normalement la meilleure place des Cavaliers est facile à trouver (f3 et c3 pour les blancs et f6 et c6 pour les noirs), le Fou possède plusieurs bonnes cases à sa disposition.
- Mettez votre Roi à l'abri avant de commencer les opérations actives. [Il existe aussi des exceptions à cette règle]
- Complétez votre développement avant de manœuvrer vos pièces ou d'attaquer.[A celle-ci aussi]
Ne partez pas à la "chasse" aux pions (surtout ceux des ailes) dans les premiers coups.
- Sortez vos pièces en gardant comme objectif l'occupation et/ou le contrôle du centre.
- N'abandonnez jamais le contrôle du centre à votre adversaire !
- Sortez vos pièces mineures en premier. Le développement des Tours viendra ensuite et la Dame ne s'aventurera qu'exceptionnellement au-delà de la 2 ème rangée dans les premiers coups.
- Ne bougez pas plusieurs fois la même pièce dans l'ouverture. [Il existe beaucoup d'exceptions à cette règle]
- Sortez les Cavaliers avant les Fous ! Pourquoi ?... Et bien, si normalement la meilleure place des Cavaliers est facile à trouver (f3 et c3 pour les blancs et f6 et c6 pour les noirs), le Fou possède plusieurs bonnes cases à sa disposition.
- Mettez votre Roi à l'abri avant de commencer les opérations actives. [Il existe aussi des exceptions à cette règle]
- Complétez votre développement avant de manœuvrer vos pièces ou d'attaquer.[A celle-ci aussi]
Ne partez pas à la "chasse" aux pions (surtout ceux des ailes) dans les premiers coups.
-
Si vous avez une avance de développement, entreprenez quelque chose et ouvrez
le jeu !
-
Si vous avez un retard de développement, n'entreprenez rien, gardez le jeu
fermé et rattrapez votre retard.
- Évitez de "clouer" les
Cavaliers adverses (par exemple, Fg5) avant le roque de votre adversaire.
- Jouez avec un plan ! Soyez flexible ! Harmonieux ! Faites coopérer vos pièces.
- Avec les Blancs, exploitez l'avantage d'avoir un coup d'avance et tentez d'augmenter cet avantage. - Avec les Noirs, cherchez à organiser du contre-jeu.
- Si vous êtes confrontés à une ouverture inconnue, demandez-vous : Quelle est l'idée de ce début ?
- Le concept moderne de l'ouverture est lié au plan d'action du milieu de partie. (Voir même, dans certains cas, jusqu'à la finale !).
- Jouez avec un plan ! Soyez flexible ! Harmonieux ! Faites coopérer vos pièces.
- Avec les Blancs, exploitez l'avantage d'avoir un coup d'avance et tentez d'augmenter cet avantage. - Avec les Noirs, cherchez à organiser du contre-jeu.
- Si vous êtes confrontés à une ouverture inconnue, demandez-vous : Quelle est l'idée de ce début ?
- Le concept moderne de l'ouverture est lié au plan d'action du milieu de partie. (Voir même, dans certains cas, jusqu'à la finale !).
Les fautes dans
l'ouverture se payent généralement cash!
Aronine - Kantorovich,
Moscou, 1960
Sicilienne
Moscou, 1960
Sicilienne
1.e4 c5 2.Cf3 g6!? 3.c3
b6?! Le simple 3...Fg7 est bien entendu
meilleur. 4.d4 Fb7 5.Fc4! Les Noirs n'attendaient sans doute
que le "naturel" 5.Fd3. Maintenant 5...Fxe4 est réfuté de deux façons
: 6.Fxf7+ Rxf7 7.Cxg5+ ou plus fort encore ; 6.Cg5! d5 (forcé) 7.Fb5+ Cd7
8.Cxe4 dxe4 9.dxc5 bxc5 10.Da4 suivit de 11.OO et 12.Td1. 5...d5?
La règle : Si vous avez un retard de développement, n'entreprenez rien, gardez le .
La règle : Si vous avez un retard de développement, n'entreprenez rien, gardez le .
Hassan cho
Partager s.v.p
Inscription à :
Articles (Atom)